Ron Paul, ancien candidat à la Maison Blanche, est sorti du silence pour expliquer que – selon lui – chacun devrait être libre d’utiliser la monnaie qu’il désire…
Un système monétaire qui ne fonctionne plus
Ron Paul n’est pas favorable aux crypto-monnaies. Mais, selon lui, les citoyens américains devraient être libres d’utiliser la monnaie qu’ils veulent. Et cette affirmation s’applique également à la crypto-monnaie qui fait tellement parler d’elle ces derniers mois. L’homme politique a en effet déclaré lors d’une interview sur CNN que « les véritables faussaires se trouvent à la Réserve fédérale ».
L’ancien membre du Congrès américain a toujours eu cet avis bien tranché sur la question de la monnaie. Il a d’ailleurs rappelé qu’il avait déposé une loi visant à un instaurer une concurrence monétaire lorsqu’il était encore député. Et actuellement, ce n’est pas du Bitcoin et des autres crypto-monnaies dont il faut se méfier : Ron Paul affirme en effet que le véritable problème est lié au système monétaire américain :
« Je hais le système sur lequel nous nous appuyons. Les véritables faussaires se trouvent à la Réserve fédérale. Il s’agit d’une erreur et d’un problème majeurs. Les gens devraient avoir le droit de choisir la monnaie dont ils se servent. »
Légaliser les monnaies alternatives
Ron Paul, maintenant politicien à la retraite, serait donc favorable à la légalisation de monnaies alternatives. Il pose toutefois une condition évidente : ces dernières ne doivent pas servir à financer des activités criminelles ou illégales. Et c’est justement ce que cet ancien membre du parti républicain dénonce avec la crypto-monnaie.
« Je pense qu’on ne sait pas encore si les crypto-monnaies pourront un jour jouer le rôle de monnaie. Pour l’instant, je ne l’imagine pas. D’après mon analyse de l’histoire monétaire, il a toujours fallu que les monnaies constituent quelque chose de concret. Les gens veulent du palpable. »
Ron Paul n’est donc pas encore totalement conquis par la crypto-monnaie, mais ça ne saurait tarder. Il s’agit en effet d’une alternative au système monétaire qu’il dénonce.